5 ème newsletter new earth

Bonjour à toutes et à tous,

Nous avions entrepris dans un 1^er temps une action de sensibilisation au « devenir des communications de loisirs ».

Par un communiqué que nous avons largement diffusé par mail et également par message vidéo sur notre web TV (Connexion :http://www.livestream.com/vido11 ) et sur les forums radio  nous avons pu enregistrer déjà un certain nombre de réactions.

J’animais également tous les dimanches vers 18 heures un QSO retransmis en direct sur ce lien.

Cependant j'ai pris la décision de suspendre provisoirement cette diffusion sur le web pour des raisons techniques. En effet ne disposant que d'un débit ADSL théorique de 2 méga les images avaient tendence à se bloquer et la qualité n'était pas bonne. Nous rediffuserons ultérieurement si les conditions  techniques le permettent.

Par la suite des vidéo en plus de celle de notre communiqué y seront présentées.

Comme indiqué précédemment nous avons déjà quelques réactions à notre action et à notre communiqué. Celles-ci sont pour l'instant trop peu nombreuses pour que l'on puisse en tirer des conclusions définitives  . Nous pouvons cependant déjà signaler que la tendance générale des amateurs du 11 mètres est assez partagée entre 3 positions :

1°) Réveiller les consciences

2°) Ne rien faire car beaucoup se satisfont de la situation actuelle

3°) Attendre et voir (wait and see). 

Face au peu d'engouement des uns et des autres il semble que malgré tout beaucoup ne souhaitent pas que la situation change. Peut-être ont-ils raison ? Mais l'on doit s'interroger sur le manque de motivation général des uns et des autres. Si beaucoup ont montré un intérêt certain à notre action, peu se sont engagés.

Il est vrai que la communication de loisirs est un sport individuel pour beaucoup. Le nombre des adeptes même s'il est de nouveau en hausse  sensible sur le 11 mètres ne permet pas à l'heure actuelle d'envisager une modification durable et acceptable de notre statut d'amateurs radio. Il suffit pour s'en persuader de regarder du coté de nos amis radioamateurs pour se rendre compte des difficultés nombreuses qu'ils rencontrent.

Vouloir faire bouger les choses m'a valu d'être considéré par certain comme un "Don Quichotte" du 11 mètres. Les mêmes qui souhaitaient une organisation de la bande ont crié fort lorsque nous avons abordé ce sujet et ceux-ci ne respectent déjà pas les us et coutumes en vigueur ici.

N' y en auraient-ils pas qui craindraient si nos idées étaient entendues de voir leur hégémonie diminuer ou disparaitre ?! Nous nous sommes rendus dans différentes manifestations à Auchy les Mines (dept 62) ainsi qu'à Giberville (dept 14)  et lors de ces déplacements ; nombreux sont ceux qui nous ont encouragé à poursuivre dans cette direction. Mais il faut bien l'avouer ces amis là sont déjà très pris dans les activités de leurs groupes et le temps disponible dans cette action est très réduit.

Le week-end des 23 et 24 avril se tiendra le salon de Yainville ou nous seront présents. A cette occasion nous multiplierons les contacts avec les autres groupe et proposerons qu'une date soit retenue pour une grande réunion inter club afin de faire le point sur les aspirations de chacun avant que d'entreprendre des actions à des niveaux supérieurs.

Nous continuons notre action et pas plus tard qu'aujourd'hui voici le mail que je viens d'adresser au site:  http://www.radioamateur-libre.info/

que je ne connaissais pas encore à ce jour.

"Bonjour et 73 à tous,

Comme indiqué dans l’objet je découvre aujourd’hui votre site. Il n’est jamais trop tard…

Suis-je radioamateur ? Selon certain il semblerait que OUI, pour d’autres je ne suis qu’un vulgaire cibiste, pour d’autres encore un pirate des ondes.

Bref, je suis en pleine crise d’identité !

A 55 ans je pratique l’émission radio sur la bande des 11 mètres depuis l’âge de 14 ans. J’ai découvert tout à fait par hasard lorsque j’étais gamin qu’il y avait des gens qui se parlaient entre eux avec des postes émetteurs récepteurs. J’ai fait la connaissance de l’un d’entre eux qui fort gentiment m’a initié au code Q et  m’a inculqué les rudiments de base de ce type d’émissions. Respect des correspondants, politesse, échanges de cartes QSL. Tout cela en quelques jours lors des vacances d’été en Normandie dans le calvados.

De retour à la maison, piqué par le virus, je me suis mis en quête d’en savoir un peu plus. Comme tous gamins, avec un petit « talkie walkie » de quelques milliwatts pour 1^er équipement j’entendais des « conversations » bizarres. Jusqu’au jour ou je pu entrer en contact avec un individu dont l’indicatif ou plutôt, le « Pseudo »m’avait été indiqué par la personne qui m’avait initié quelques semaines plus tôt.

Nous pûmes nous rencontrer et  après quelques heures de discussions et de nombreux conseils, enfin j’étais déniaisé !

Mais les choses n’étaient pas si simples qu’elles ne m’avaient semblé l’être au 1^er abord.

Celui qui si gentiment m’avait enseigné les rudiments de la radio n’était pas un vrai radioamateur mais plutôt une sorte de délinquant des ondes. Mon second contact rencontré à Rouen m’avait expliqué qu’en fait il y avait d’une part les radioamateurs et d’autre part les adeptes du 27 méga et que nous appartenions à la seconde catégorie. Certes ce n’était pas grave mais c’était interdit. Nous pouvions presque tout faire comme les grands, mais c’était risqué. Cependant il fallait relativiser. La tolérance était de mise à condition de ne pas perturber les téléviseurs et de rester courtois….

Pour moi la chute fut douloureuse ! Celui que j’avais à tord considéré comme un radioamateur, n’était en fait qu’un vil usurpateur !?

Je devais en avoir le cœur net. Après « enquête » je découvris qu’il y avait à Rouen, la ville au cent clochers et aux milles antennes, un radio club de radioamateursF5KAR .

Le jeudi suivant, un peu intimidé je me présentais donc à l’Hôtel des Sociétés Savantes, siège du radio club. J’étais déjà très impressionné ne serait-ce que par le nom du lieu. C’était bien choisi ou héberger une si prestigieuse association. Timidement je frappais à la porte et j’entrais. Je fus accueilli par F3DH , président du radio club. J’étais tout aussi impressionné par le bonhomme que par les lieux et le matériel.

Après les présentations d’usage j’expliquais en bafouillant pourquoi j’étais là et ce que je désirais savoir, comment j’avais été initié etc.

DE longues minutes s’égrenaient et je « buvais les paroles de Mr Renault F3DH qui n’avait de cesse à chacune de mes questions de me dire : « appel moi Pépère comme tout le monde, pas Monsieur ».

Assidument je fréquentais le radio club et fis ainsi la connaissance de la plupart des membres qui y venaient. Mais bien que bien accueilli par Pépère, j’avais beaucoup de mal à me sentir intégré par beaucoup de ceux qui venaient là. Certes j’avais fait l’acquisition d’un récepteur me permettant l’écoute des bandes amateurs, certes on me présentait comme jeune SWL mais j’avais l’impression que pour beaucoup, il y avait écrit sur mon front « celui-ci fait du 27 ».

En effet bien que faisant beaucoup d’écoutes, je me sentais frustré de ne pouvoir faire de l’émission. Je m’étais donc équipé d’un matériel 27 Mhz me permettant de faire de l’émission (3 watts HF et une antenne GP à l’époque et 6 canaux) dans des conditions « confortables ». Je pu ainsi réaliser mes 1ers contacts en DX avec, l’Italie, l’Espagne et quelques autres pays européens.

Je pratiquais les deux activités en parallèle. J’essayais aussi de préparer l’examen qui me donnerait accès à la « fameuse licence F6 » que je convoitais. 

Cependant l’adolescence avait pris le dessus et j’étais beaucoup moins assidu au radio club qu’auprès des filles du collège.

Enfin vint le temps du service militaire. C’était pour moi une formidable opportunité de développer mes connaissances dans le domaine de la radio. C’est ainsi que part un court contrat d’engagement je pu passer 18 mois au 41^ème régiment de transmissions d’Evreux et apprendre de façon intense la télégraphie.

Au bout de quelques mois, l’inspecteur vint à mon domicile pour l’examen de la licence. Nous étions 5 à nous y présenter mais je ne fus pas parmi les 2  opérateurs reçus. Ma station était  en conformité, mes connaissances sur la réglementation étaient suffisantes mais pas celles que j’aurais du posséder en matière d’électronique au gout de l’examinateur.  J’avais pourtant appris par cœur tout un tas de formules, la loi d’ohm et que sais-je encore comme choses que je considérais comme totalement inutiles. Tout ce que je voulais moi c’était faire du DX. Qu’est-ce que j’en avais à faire des antennes asymétriques et autres effet joule…

« Allez mon jeune ami, nous nous reverrons dans quelques mois, d’ici là travaillez encore un peu et vous l’aurez votre licence » avait dit l’inspecteur. Je l’aurais fusillé des yeux et d’ailleurs si j’avais pu. Mais à 20 ans au sortir de l’armée il fallait entrer dans la vie active. Comme de toute façon je faisais de 27, je n’étais plus frustré, la propagation était là et le matériel performant. Les contacts se multipliaient tant en CW qu’en phonie

en AM à l’époque. Ce n’est que quelques années plus tard que je pu acheter du matériel avec la BLU.

Entre temps le 27 était devenu la Citizen band. Les clubs s’étaient développés et structuré. Je m’y étais d’ailleurs personnellement investi .De ce fait je ne repassais jamais ma licence.

Après quelques années d’interruption de mes activités radio j’ai repris celles-ci depuis environs  deux ans. Sur l’insistance d’un des mes amis j’ai recréé un nouveau club, le New Earth international Radio DX Group.

Cette association est ouverte à tous, amateurs radio ou radioamateurs ainsi qu’aux SWL.

Nous ne sommes pas très nombreux mais sommes déterminés. Il nous semble que bien des éléments soient communs tant chez les radioamateurs que chez les amateurs radio du 11 mètres.

Même passion de  la radio et des communications en tous modes, pour certains mêmes intérêts pour la technique mais aussi baisse du nombre d’utilisateurs de la bande.

Nous faisons une différence importante entre nos activités et celles des cibistes. Ces derniers établissent essentiellement des communications locales, des assistance radio lors de manifestations sportives et plus accessoirement de temps à autres quelques contacts en DX. De notre coté nos contacts sont orientés principalement sur les DX et tous comme nos « grand frères » radioamateurs quelques contacts locaux entre nous pour notre plaisir et nos organisations techniques. Ni cibistes ni radioamateurs notre statut d’amateurs radio recherche une véritable reconnaissance. Nous utilisons pour la plupart d’entre nous du matériel destiné initialement aux radioamateurs, nous sommes capables de le régler convenablement et de l’utiliser dans les « règles de l’art » mais sur la bande 27, 410 à 27,995 MHZ. Nos contacts DX lors des ouvertures de propagation nous permettent de réaliser des QSO partout sur la placette.  Nous avons également des Clusters pour nos contacts DX.

Enfin bien souvent nous sommes présents dans des manifestations communes touchant les domaines de la radio et de l’informatique et nous organisons des activations et des expéditions très similaires aux vôtres.

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Voici pour ma présentation. Vous trouverez en pièce jointe un communiqué de presse que nous diffusons le plus largement possible et pour lequel nous aimerions que vous en fassiez écho également sur votre site.

D’avance nous vous en remercions.

Laurent  14NE004

Président du New Earth International Radio DX group.